Cette cascade spectaculaire alimente le moulin d'Apcher.

Petit lac de tourbière du Cézallier, à 1216 m d'altitude, une digue artificielle a permis d'agrandir sa surface jusqu'à une dizaine d'hectares. Le ruisseau du lac qui alimente cette zone humide rejoint la Couze d’Ardes 1,5 km plus loin. Son peuplement piscicole est assez diversifié, tanches, rotengles, goujons et vairons présents depuis la création du plan d’eau, la faune est complétée par des truites fario autochtones qui redescendent du ruisseau et par des truites arc-en-ciel déversées à différents stades (de la truitelle à l’adulte).

Sur la commune de Boudes, au pays des terres rouges, la diversité des roches favorise une mosaïque paysagère où sources salées, volcans, coteaux calcaires, cheminées de fée s’entrecroisent.

La source romaine (ex-voto de pièces romaines découvertes sur les lieux) et sa vasque d’origine, réaménagée, le tout dans une ambiance méridionale, vous permettent d'observer une forte diversité de plantes maritimes. Ce site est intégré au réseau européen Natura 2000.

Un Gour désigne un creux profonds et plein d'eau se formant au bord des rivières.

Il culmine à 1292m d’altitude sur la commune de Saint Alyre-ès-Montagne.

D'origine glaciaire, situé en contrebas des estives du Cézallier sous le signal de Luguet, il culmine à 1380 m d'altitude.

Sa flore est caractérisée par des influences subalpines marquées, elle comporte 4 espèces protégées, l'ail de la victoire, la saule bicolore, le saule des Lapons et le lis martagon, et 3 espèces inscrites sur la liste rouge régionale, le chèvrefeuille des Alpes, la pulsatille des Alpes et la pédiculaire feuillée.

La Godivelle est à la fois la commune la plus haute du département du Puy-de-Dôme, la moins peuplée avec la plus grande fontaine circulaire.

La fontaine est située sur la place de l'église, conçue afin de résoudre les difficultés d'abreuvage des bêtes durant l'hiver (qui devaient monter jusqu'au lac-d'En-Haut), et les problèmes d'approvisionnement en eau pour la consommation publique. Elle pouvait également servir de réserve incendie. Une trentaine de vaches salers peuvent s'y désaltérer en même temps.

En arrivant à Ardes on s'interroge sur cette ruine située sur un promontoire à l'ouest de la ville. Il s'agit du doigt de Mercœur, forteresse construite au XI^e siècle, détruite en 1567 dont il ne reste que les ruines de l'angle d'un donjon quadrangulaire.

Église romane bâtie sur un promontoire rocheux, elle rythme depuis le XIIème siècle la vie du village.Plusieurs fois remaniée au cours des siècles et notamment au XIVème où les chapelles latérales ont été ajoutées. L’édifice est inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1980.

Église romane du XII ème siècle, au toit de lauzes, avec son cimetière attenant, elle prend place sur l’extrémité d’un éperon rocheux. Site autrefois fortifié qui a longtemps appartenu aux seigneurs de Montmorin, famille locale puissante. L'intérieur montre un choeur en hémicycle précédé par une travée droite avec des arcs d'allègement supportés par des colonnes engagées, une coupole sur trompes sous les deux clochers; puis à partir de là, comme une seconde église avec sa tribune rustique. Les chapelles latérales ont été ajoutées. Intéressante châsse en bois peint du 14ème siècle.